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Cher Diego, Comment commencer une lettre quand on ne désire jamais la terminer? Elle t’es adressée, et pourtant la distance qui te sépare de l‘encre semble si détaler. Elle ne fais que décorer ses missives d‘amour, quitte à ne jamais savoir t’épeler. Ces mots te sont adressés, mais dans le fond qu‘à une ébauche de ta personne. Une ébauche qui m‘appartient, construite trait par trait, accompagné de ratures et rectifications, les mains de l‘artiste guidée par une flamme ardente. Une muse que l’on aime comme dans les écrits idéalisés, une muse qui, ne pourra-t-elle jamais, être réplique de la réalité. Faut-il
avoir peur d‘aimer si fort la muse inconnu, si fort que l‘on ferait toute folie pour qu‘elle aille mieux? Avoir peur, qu‘un jour elle se libère et devienne sa propre réalité, qu‘elle même de la folie ce soit emparer? Amour passionné guider par le divin, même après sa mort l‘ébauche restera mien. Trop égoïste, aveuglée par l’ambition des émotions, je prie pour que tu sois aussi en ma possession. Je ne désire pas aimer la seule version qui m‘est possible de toi. Mais aimer la réalité derrière laquelle tu te vois, peut-être même t‘aimer en étant toi. L‘ébauche ne suffit
pas, l’artiste trace les mauvais traits, les couleurs, la magnificence jamais proche de qui tu es. Mais elle me consomme jours comme nuits, peut importe ce que je fais. Les nuits, lorsque dormir est impossible, le ciel trop clair pour ne pas me rappeler la lueur, qui s‘ouvre dans mon cœur. En pensant à ton sourire, ton bonheur. Elle me consomme à l‘écoute de ta voix, quand tu chantes tout bas, comme si je n‘avais jamais été là. Elle me consomme quand mes pensées périlleuses frôlent l‘au-delà, mais que la simple pensée à toi, telle un vent, me ramène vers le
bas. Elle me consomme en ton absence, quand le vent sur ma peau n‘est pas porteur de toi, mais qu‘à son simple touchée je te vois. Elle me consomme en m‘inquiétant pour toi, et en m‘inquiétant que tu ne pourras jamais m‘aimer comme je t‘aime toi. Quand l‘ébauche me consomme pas, elle me caresse, toute douce et calme elle reste là. Un amour simple, qui berce mon corps. Un désire de ne jamais te lâcher jusqu’à ma mort. Aucune erreur capable de se coller à toi, le pardon a l‘application infinie réside avec moi. Plus douce encore quand tu es simplement
dans mes bras, quand tu dors comme un soldat. Parti au front pour éloigner les autres de soi, comment pas vouloir prendre une balle quand on te voit. Te contempler être acteur de toutes banalités, t‘entendre sans mes poumons respirer. T‘aimer. Aimer tes proses et tes opinions. Aimer ton air de sadique artiste conditionné, qui désire tout protéger. Aimer la façon dont ta voix forme un écho posé. Aimer tes yeux, ta peau, tes mains, ton corps sur moi. Aimer murmurer ton nom en pensant à toi. Aimer ta manière réfléchis. Aimer qu‘à toi appartiennes toutes les nuits. Aimer que
tu sois d‘une amabilité qui dépasse toutes propres pensées. Aimer, jusqu’à ce que mon âme salut l’éternité. La muse parfois me rends triste, elle m‘appartiendra jamais. Tellement peur de perdre quelque chose d‘abstrait. Je retrace dans tout mes gestes tes traits. Une peinture d‘huile qui ne sèchera jamais. Couche après couche, elle ne deviens que plus sublime. Le moment arrivera où je l‘abime. Derrière mon mystère se cache que cruauté. Méchanceté coule dans mon corps, comme dans les seins le lait. Aimer, sans jamais arrêter, la plus grande peur celle de tout abimer. Une fin, qu‘on craint. Une fin qui prends
forme dans un malentendu banal. Alors que cet amour semble ancré par le divin dans les anales. Six ans, vingt-quatre changements de saisons. L‘amour n’agit que rarement avec raison. Mais six est trop long pour ne pas avoir réfléchit. Notre amour par la raison semble bénit. Comment pas perdre raison quand on est aimer par toi. Pas d‘existence plus parfaite que la tienne pour moi. Séparer par tout ce qui est en mesure de se différencier. Notre amour ne peux qu’exister avec deux moitiés. Comme deux pierres qui sont deux à faire un feu. Je veux t‘aimer, brûler pour toi,
du mieux que je peux. La lettre approche sa fin. Les larmes en lisant tes proses me coulent un bain. Dramatique, je pense ne jamais pouvoir aimer. Quelqu’un qui n‘est pas toi à mes côtes. Avec amour et dévouement Ta Anna
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